Rina Sherman a commencé à faire du cinéma en Afrique du Sud lors des dernières années de l’apartheid. Dans un rapport direct avec les personnes filmées, en cherchant une image plastique et en laissant une place importante à l’improvisation, Rina Sherman poursuit une continuité discrète entre les moments puissants et la vie de tous les jours. Qu’elle filme en milieu urbain ou rural, elle tisse des liens intimes avec ses personnages, serre ses plans sur la parole et les corps en mouvement et accorde aux personnes filmées la liberté d’être qui ils sont. Rina Sherman nous présente ici deux facettes de son regard.
Jean Widmer, un écologiste de l’image Avant-Première, Centre Pompidou
Delfeil de Ton, je fais du Delfeil Archipel, Paris