Rina Sherman a commencé à faire du cinéma en Afrique du Sud pendant les dernières années de l’apartheid. Travaillant en relation étroite avec les personnes qu’elle filme, cherchant une certaine esthétique dans ses images et improvisant au fur et à mesure que l’action évolue, Rina Sherman poursuit une continuité discrète entre les moments puissants et la vie quotidienne. Qu’elle filme en milieu urbain ou rural, elle tisse des liens intimes avec ses personnages, serre ses plans sur la parole et les corps en mouvement, et permet aux gens qu’elle filme la liberté d’être qui ils sont.